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5 novembre 2020Communiqués

Interdiction des thérapies de conversion : un projet de loi nécessaire

La Commission estime qu’il est nécessaire d'interdire les thérapies de conversion au Québec qui reposent sur des fondements homophobes, transphobes et hétérosexistes et contribuent à la discrimination systémique que vivent les personnes LGBTQ+.

Montréal, le 5 novembre 2020 – La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a salué aujourd’hui le projet de loi 70 qui vise à interdire les thérapies de conversion, qui sont sans conteste des atteintes discriminatoires, fondées sur l’orientation sexuelle, l’identité ou l’expression de genre et qui sont susceptibles de porter atteinte à plusieurs autres droits garantis par la Charte des droits et libertés de la personne.

« Les thérapies de conversion reposent sur des fondements homophobes, transphobes et hétérosexistes et contribuent à la discrimination systémique que vivent les personnes LGBTQ+ ici comme partout dans le monde. La Commission estime qu’il est nécessaire de les interdire au Québec, d’autant plus que les victimes sont avant tout des personnes mineures et que ces thérapies ont des effets dévastateurs qui marquent à jamais leurs victimes, » a déclaré le président de la Commission, Philippe-André Tessier.

Dans sa présentation en commission parlementaire aujourd’hui, la Commission a cité l’étude canadienne Sexe au présent, selon laquelle 30 % des personnes qui ont subi une thérapie de conversion auraient par la suite fait une tentative de suicide.

« Il est déplorable que de telles pratiques existent encore aujourd’hui. Ce constat illustre clairement que la lutte pour l’égalité des personnes LGBTQ+ doit se poursuivre, » a complété M. Tessier. À ce sujet, la Commission estime fondamental d’insister sur les mesures de sensibilisation qui doivent obligatoirement viser à agir contre les pratiques de thérapie de conversion et plus largement, contre l’homophobie, la transphobie et l’hétérosexisme.

Il ne fait aucun doute pour la Commission que l’encadrement législatif visant à interdire les thérapies de conversion que propose aujourd’hui le gouvernement est essentiel pour limiter les atteintes aux droits des personnes qui les subissent. Elle a néanmoins estimé utile de commenter les dispositions du projet de loi, comme le veut son mandat.

L’allocution présentée en commission parlementaire est disponible sur le site Web de la Commission : www.cdpdj.qc.ca/storage/app/media/publications/notes_PL70_therapies_conversion.pdf

 

La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse assure le respect et la promotion des principes énoncés dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. Elle assure aussi la protection de l’intérêt de l’enfant, ainsi que le respect et la promotion des droits qui lui sont reconnus par la Loi sur la protection de la jeunesse. Elle veille également à l’application de la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans des organismes publics.

 

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Source :
Meissoon Azzaria
Coordonnatrice aux communications
438 622-3652
meissoon.azzaria@cdpdj.qc.ca

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